PROCHAINES DATES DE NAUFRAGES
Au Théâtre aux Mains Nues à Paris
Du mercredi 2 au dimanche 6 novembre 2011
Au Festival de la Marionnette à Grenoble
février/mars 2012
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NAUFRAGES
Pierre Tual est comédien marionnettiste. Après avoir terminé sa formation à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette de Charleville-Mézières (juin 2008), Il rejoint Sylvie Baillon et son équipe pour suivre un compagnonnage au Tas de Sable - Ches Panses Vertes (Amiens).
Dans le cadre de ce compagnonnage, Il créé son premier spectacle professionnel : "Naufrages". Un diptyque mettant en scène deux textes, "Poch" de Sébastien Joanniez et "Juliette (suite et fin trop précoce)" de Sylvain Levey.
"Naufrages" a été créé en novembre 2009 au Bouffou Théâtre à la Coque (Hennebont)
Articles publiés dans ce blog :
- CALENDRIER
- EQUIPE ARTISTIQUE
- PARTENARIATS
- NOTES D'INTENTION
- POCH
- JULIETTE (SUITE ET FIN TROP PRECOCE)
- PIERRE TUAL /mise en scène et interprétation
- SYLVAIN LEVEY /auteur de "Juliette (suite et fin trop précoce)"
- SEBASTIEN JOANNIEZ /auteur de "Poch"
- SYLVIE BAILLON /regard critique
- ERIC GOULOUZELLE /regard critique
- YNGVILD ASPELI / création des marionnettes
- MAITE MARTIN /scénographie
- PIERRE BERNERT /création sonore
- GUILLAUME HUNOUT /création lumières
- PARTENARIATS
- NOTES D'INTENTION
- POCH
- JULIETTE (SUITE ET FIN TROP PRECOCE)
- PIERRE TUAL /mise en scène et interprétation
- SYLVAIN LEVEY /auteur de "Juliette (suite et fin trop précoce)"
- SEBASTIEN JOANNIEZ /auteur de "Poch"
- SYLVIE BAILLON /regard critique
- ERIC GOULOUZELLE /regard critique
- YNGVILD ASPELI / création des marionnettes
- MAITE MARTIN /scénographie
- PIERRE BERNERT /création sonore
- GUILLAUME HUNOUT /création lumières
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CALENDRIER
Représentations
2011/2012
Au Théâtre aux Mains Nues (Paris)
Du mercredi 2 au dimanche 6 novembre 2011
A l'Institut International de la Marionnette (Charleville-Mézières)
dans le cadre du Festival Mondial des Théâtres de Marionnette
Dimanche 18 septembre 2011
2010/2011
Au Festival Orbis Pictus (Reims)
Du vendredi 20 au dimanche 22 mai 2011
A la Maison du Théâtre (Amiens)
Dans le cadre de la Carte Blanche 2010/2011 de la Cie Ches Panses Vertes
Et de la Semaine de la Jeune Création Française
Le 1er avril 2011
A la Buanderie (Corbie)
Le 20 avril 2010
Au Théâtre Du Cercle (Rennes)
Du 4 au 6 février 2010
Au Théâtre à la Coque (Hennebont)
Du 26 au 28 novembre 2009
Au Centre de la Marionnette de la Communauté Française de Belgique (Tournai, Belgique)
Dans le cadre des soirées Ca bouge le Vendredi !
Le 25 mars 2011
Au Centre Culturel Athéna (Auray, France)
Dans le cadre du Festival Méliscènes
Du 17 au 18 mars 2011
2009/2010
Au Festival MiMA (Mirepoix)
Le 5 août 2010
Le 5 août 2010
Au Festival Marionnettes en Chemins (Picardie)
Organisé par le Tas de Sable - Ches Panses Vertes
Organisé par le Tas de Sable - Ches Panses Vertes
Du 24 mai au 6 juin 2010
Aux Scènes Ouvertes à l'Insolite (Paris)
Organisées par le Théâtre de la Marionnette à Paris
Du 20 au 21 mai 2010
A la Buanderie (Corbie)
Le 20 avril 2010
Au Théâtre Du Cercle (Rennes)
Du 4 au 6 février 2010
Au Théâtre à la Coque (Hennebont)
Du 26 au 28 novembre 2009
A la Maison du Théâtre (Amiens)
Dans le cadre de la Carte Blanche 2009/2010 de la Cie Che Panses Vertes
et du Festival TAM TAM, les dessous de la marionnette
Du 13 au 16 octobre 2009
Dans le cadre de la Carte Blanche 2009/2010 de la Cie Che Panses Vertes
et du Festival TAM TAM, les dessous de la marionnette
Du 13 au 16 octobre 2009
Présentations d’étapes de travail
Au Tas de Sable (Amiens)
Le 22 juin 2009
Au Festival Les Scènes Déménagent (Fougères)
Dans le cadre de la Carte Blanche de la Cie Zusvex
Du 18 au 22 août 2009
Au Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes dans le cadre
des Instantannés organisées par le Théâtre de la Marionnette à Paris
Le 25 septembre 2009
Au Théâtre à la Coque (Hennebont)
Le 6 novembre 2009
Résidences de travail
Au Théâtre Du Cercle (Rennes)
Au Théâtre à la Coque (Hennebont)
Au Tas de Sable (Amiens)
Au Théâtre Du Cercle (Rennes)
Au Théâtre à la Coque (Hennebont)
Au Tas de Sable (Amiens)
Poch (version courte)
2007-2009
Au Salmanazar (Epernay)
Dans le cadre de la Carte Blanche à l'ESNAM
Mars 2008
A la Maison du Théâtre (Amiens)
Dans le cadre de la Carte Blanche 2008/2009 de la Cie Ches Panses Vertes
Mars 2008
A la Maison Zusvex (Parigné)
Dans le cadre des soirées En attendant l'été
Organisées par la Cie Zusvex
Avril 2007
Au Théâtre Du Cercle (Rennes)
Dans le cadre de la soirée A la loupe
(Là Où - Marionnette contemporaine / Yoann Pencolé / Pierre Tual)
Mars 2007
A l'Institut International de la Marionnette (Charleville-Mézières)
Dans le cadre du programme de deuxième année de l'ESNAM
Mars 2007
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EQUIPE ARTISTIQUE
Mise en scène et interprétation Pierre Tual
Avec les voix de Claire Perraudeau et Eric Goulouzelle
Textes Sylvain Levey et Sébastien Joanniez
Regards Sylvie Baillon et Eric Goulouzelle
Marionnettes Yngvild Aspeli
Scénographie Maité Martin
Construction Eric Soulard
Création sonore Pierre Bernert
Création lumières et régie Guillaume Hunout
Photographies Christophe Loiseau et Jean Henry
Avec le soutien de toute l'équipe du Tas de Sable - Ches Panses Vertes : Nathalie, Delphine, Emeline, Maud, Claudine, Eric, Laurent, Yvan, Yvig, Caroline, Elodie...
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PARTENARIATS
Un spectacle créé dans le cadre d’un compagnonnage avec le Tas de Sable - Ches Panses Vertes / Pôle des arts de la marionnette en région Picardie / Centre de Développement des Arts de la Marionnette.
En coproduction avec le Tas de Sable - Ches Panses Vertes (Amiens), Bouffou Théâtre à la Coque (Hennebont) et l’Institut International de la Marionnette (Charleville-Mézières) dans le cadre du programme Création/Compagnonnage.
Avec l'aide du dispositif Envie d'agir - Défi Jeunes, Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports Picardie
Avec le soutien du Théâtre Du Cercle (Rennes) pour les premières résidences de recherche, de la Cie Zusvex pour la construction du décor, et du Collectif Grand Réservoir.
En coproduction avec le Tas de Sable - Ches Panses Vertes (Amiens), Bouffou Théâtre à la Coque (Hennebont) et l’Institut International de la Marionnette (Charleville-Mézières) dans le cadre du programme Création/Compagnonnage.
Avec l'aide du dispositif Envie d'agir - Défi Jeunes, Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports Picardie
Avec le soutien du Théâtre Du Cercle (Rennes) pour les premières résidences de recherche, de la Cie Zusvex pour la construction du décor, et du Collectif Grand Réservoir.
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NOTE D'INTENTION
Pierre Tual
Janvier 2009
Naufrages sera un diptyque réunissant deux formes courtes dans une même soirée. Poch de Sébastien Joanniez qui durera 35 minutes et Juliette (suite et fin trop précoce) sur un texte de Sylvain Levey qui durera environ 20 minutes. Ces deux formes pourront également être jouées indépendamment l’une de l’autre.
Parler des Naufragés…
Un homme à la rue qui meurt sur un coin de trottoir. Une adolescente paumée qui se jette du haut d’une grande roue de fête foraine. D’accord, ça n‘est pas rose. Mais ça existe les gens comme ça. Je veux dire, les gens qui ne marchent pas tout à fait droit, voire carrément en dehors de la route. Ceux qu’on dit marginaux, perdus, et qui à force qu’on les ignore finissent par se prendre un mur ou par tomber dans le fossé...
D’accord ça n’est pas rose, mais ça existe, et quand j’ai découvert ces deux textes, Poch et Juliette (suite et fin trop précoce), j’ai été profondément ébranlé par les histoires de ces deux personnages. Du temps s’est écoulé… Et je me suis rendu compte que ces histoires me touchaient toujours autant et que j’avais besoin de les mettre en scène parce qu’elles parlaient poétiquement mais terriblement sincèrement d’une réalité intolérable face à laquelle comme beaucoup je me sens le plus souvent impuissant. Et puis comme par les temps qui courent cette réalité ne semble pas s’améliorer…
Poursuivre une collaboration étroite entre des auteurs et un marionnettiste et faire dialoguer nos langages respectifs.
L’amitié de longue date qui me lie à Sylvain Levey m’a permis très tôt de découvrir le plaisir de travailler en étroite collaboration avec un auteur dramatique. Les thèmes qui traversent son écriture me touchent et m’accompagnent dans ma recherche artistique : la famille, le quotidien, le presque rien, le banal, et au cœur de tout ça, le drame. Ma formation à l’ESNAM m’a permis de rencontrer Sébastien Joanniez et de découvrir avec beaucoup d’émotion son écriture.
Aujourd’hui, je peux affirmer que la collaboration avec des auteurs qui ont des choses à dire voire à gueuler au monde est fondamentale dans ma démarche de création. Mettre en scène ces textes s’inscrit donc pour moi dans la continuité d’une connivence artistique entre des auteurs et un marionnettiste, avec l’envie de confronter nos univers et de tenter de faire dialoguer nos langages respectifs.
Développer une écriture scénique personnelle en mêlant jeu d’acteur, marionnettes, ombres, images, objets…
Poch et Juliette (suite et fin trop précoce) seront mes deux premières mises en scène "pour de vrai". Ça sera pour moi l’occasion de mettre en application les nombreux apprentissages que j’ai reçus à l’ESNAM bien sûr, mais ça sera surtout l’occasion d’essayer d’écrire des spectacles à ma manière… Il y aura sans doute des figurines, des images, des objets, mais au fond pour moi peu importe. Ce qui compte c’est les histoires, et le fait qu’elles soient mises en scène et interprétées par un marionnettiste. C'est-à-dire avec le regard du marionnettiste. Donc je pense, pas tout à fait droit, voire peut-être carrément en dehors de la route.
POCH
L’histoire d’Edouard Poch
Edouard Poch est un homme à la rue. Un S.D.F. Avec simplicité, il nous raconte sa vie d’homme du commun. Son enfance, l’école, les parents. Son mariage raté, sa femme qu’il aimait tant. Son travail, la perte de son travail. Sa chute et son exclusion de la société. Sans concession, il nous parle de lui, de ses souvenirs de sa « vie d’avant » qui se brouillent dans sa mémoire à mesure que le temps passe, de son quotidien de sans domicile fixe. Il s’interroge sur son avenir et demande qui pourra l’aider et s’il pourra s’en sortir.
D’une écriture simple et directe, Sébastien Joanniez donne à voir le destin d’un naufragé de la civilisation. Un témoignage tragique et naïf. Une réalité très proche. Et juste ce qu’il faut de poésie.
Extraits
« Je m’appelle Edouard je m’appelle Edouard je m’appelle Edouard et ce que j’aime dans Edouard c’est le côté doux même si Edouard ça fait professionnel du doux comme taulard ou roublard mais bon y’a ça dans Edouard un côté doux, sinon y’a pas que des bons côtés chez Edouard. Je m’appelle Edouard et ça fait rire tout le monde c’est comme un bouton sur le nez ou une chevrotine dans le derrière, enfin on s’y habitue. On s’habitue à tout même aux plombs dans le cul. Mais enfin, s’habituer à Edouard c’est comme s’habituer au pire. Voilà c’est ça Edouard mon prénom. »
« Mon prénom mon nom mon nom c’est autre chose qu’Edouard, mon nom c’est Poch P-O-C-H, c’est international comme nom Poch c’est Poch à l’allemande c’est pas comme Poch à la française mais Poch on y met les poings et on attend ou on n’a pas sa langue dedans, enfin c’est tout un monde Poch même si ça aussi ça fait rire c’est quand même autre chose Poch. C’est de la poésie Poch. Edouard Poch. Poch Edouard. »
« Quand j’étais petit ma mère elle me faisait dessiner, elle trouvait que je dessinais bien elle voulait que je sois dessinateur, mon père il venait me voir à l’entraînement de foot il voulait que je sois footballeur. Moi je voulais bien être quelque chose mais il fallait se mettre d’accord. »
« S.D.F c’est au nom de la société je suis comme ça S.D.F. Ce que je fais dans la vie c’est S.D.F je fais rien d’autre je peux rien faire d’autre puisque je suis S.D.F. Moi on peut m’appeler Edouard Poch, je m’appelle comme ça je m’appelle pas S.D.F S.D.F c’est pas ma vie, la vie c’est pas ça, la vie c’est ce que j’avais avant et c’est pas en m’appelant S.D.F que ça va changer quelque chose que je vais être plus propre ou plus présentable, ma vie maintenant c’est que je me demande tous les jours si je vais sortir d’ici et qui c’est qui va me sortir d’ici m’aider m’appeler Edouard Poch me trouver du boulot. »
« J’attends ma femme des fois qu’elle pourrait me relever elle doit pas être loin je sens son odeur des fois mais son prénom j’ai oublié c’est comme son visage je m’en rappelle plus c’est à cause de tout ça sinon je m’en souviendrais tu parles je serais encore avec elle j’irais au boulot j’aurais des enfants une famille et j’ai rien c’est à cause de personne c’est à cause de tout le monde. »
Edouard Poch est un homme à la rue. Un S.D.F. Avec simplicité, il nous raconte sa vie d’homme du commun. Son enfance, l’école, les parents. Son mariage raté, sa femme qu’il aimait tant. Son travail, la perte de son travail. Sa chute et son exclusion de la société. Sans concession, il nous parle de lui, de ses souvenirs de sa « vie d’avant » qui se brouillent dans sa mémoire à mesure que le temps passe, de son quotidien de sans domicile fixe. Il s’interroge sur son avenir et demande qui pourra l’aider et s’il pourra s’en sortir.
D’une écriture simple et directe, Sébastien Joanniez donne à voir le destin d’un naufragé de la civilisation. Un témoignage tragique et naïf. Une réalité très proche. Et juste ce qu’il faut de poésie.
Extraits
« Je m’appelle Edouard je m’appelle Edouard je m’appelle Edouard et ce que j’aime dans Edouard c’est le côté doux même si Edouard ça fait professionnel du doux comme taulard ou roublard mais bon y’a ça dans Edouard un côté doux, sinon y’a pas que des bons côtés chez Edouard. Je m’appelle Edouard et ça fait rire tout le monde c’est comme un bouton sur le nez ou une chevrotine dans le derrière, enfin on s’y habitue. On s’habitue à tout même aux plombs dans le cul. Mais enfin, s’habituer à Edouard c’est comme s’habituer au pire. Voilà c’est ça Edouard mon prénom. »
« Mon prénom mon nom mon nom c’est autre chose qu’Edouard, mon nom c’est Poch P-O-C-H, c’est international comme nom Poch c’est Poch à l’allemande c’est pas comme Poch à la française mais Poch on y met les poings et on attend ou on n’a pas sa langue dedans, enfin c’est tout un monde Poch même si ça aussi ça fait rire c’est quand même autre chose Poch. C’est de la poésie Poch. Edouard Poch. Poch Edouard. »
« Quand j’étais petit ma mère elle me faisait dessiner, elle trouvait que je dessinais bien elle voulait que je sois dessinateur, mon père il venait me voir à l’entraînement de foot il voulait que je sois footballeur. Moi je voulais bien être quelque chose mais il fallait se mettre d’accord. »
« S.D.F c’est au nom de la société je suis comme ça S.D.F. Ce que je fais dans la vie c’est S.D.F je fais rien d’autre je peux rien faire d’autre puisque je suis S.D.F. Moi on peut m’appeler Edouard Poch, je m’appelle comme ça je m’appelle pas S.D.F S.D.F c’est pas ma vie, la vie c’est pas ça, la vie c’est ce que j’avais avant et c’est pas en m’appelant S.D.F que ça va changer quelque chose que je vais être plus propre ou plus présentable, ma vie maintenant c’est que je me demande tous les jours si je vais sortir d’ici et qui c’est qui va me sortir d’ici m’aider m’appeler Edouard Poch me trouver du boulot. »
« J’attends ma femme des fois qu’elle pourrait me relever elle doit pas être loin je sens son odeur des fois mais son prénom j’ai oublié c’est comme son visage je m’en rappelle plus c’est à cause de tout ça sinon je m’en souviendrais tu parles je serais encore avec elle j’irais au boulot j’aurais des enfants une famille et j’ai rien c’est à cause de personne c’est à cause de tout le monde. »
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JULIETTE (SUITE ET FIN TROP PRECOCE)
L’histoire de Juliette
Juliette (suite et fin trop précoce) est un texte court de Sylvain Levey publié dans Quelques pages de la middle class occidentale (Editions Théâtrales).
En condensé, l’auteur nous donne à voir un polar retraçant l’histoire de la disparition d’une adolescente. Deux narrations simultanées nous tiennent en haleine jusqu’au dénouement du drame, où l’on comprend que la jeune fille est morte, en se jetant du haut d’un manège de fête foraine.
D’une part, une histoire au passé : des voix anonymes nous racontent sous forme de six récits ce qu’il s’est passé avant la découverte du drame. L’histoire d’amour de la jeune fille avec un homme plus âgé qu’elle. L’enfant de cet amour qu’elle porte en elle comme un secret. La fuite de son homme. La course vaine qu’elle entreprend pour le retrouver. Son adieu au monde. Son envol du haut d’une grande roue. Et sa chute sur le bitume attirant la foule des curieux.
En alternance avec ces récits, une histoire au présent : un dialogue entre un inspecteur de police et les parents de la jeune fille. On assiste alors au moment où ces derniers comprennent impuissants le drame qui vient de s’abattre sur leur petite famille.
Extraits
« Elle est un peu trop grande, elle a de longs cheveux rouges, elle est maquillée, très maquillée, habillée vulgaire. Nous avons l’habitude de l’appeler la gitane, la manouche, ou encore la madone. La madone aux cheveux rouges. »
Le père – Une photo n’est-ce pas ?
L’homme – Oui monsieur.
La mère – Une photo d’elle quand elle était bébé ?
L’homme – Une photo plus récente si possible.
« Elle s’enferme trois jours dans la chambre de cet hôtel minable à la périphérie de la ville. Elle dort peu, téléphone souvent, regarde des émissions, écoute la radio et fume cigarette après cigarette. Elle attend le retour de son homme, le père de son futur enfant. »
Le père – Comme d’habitude. Elle est comme les chats. Elle revient quand elle a faim. Faut pas lui en vouloir vous savez. Elle n’a pas eu une enfance facile. Ça n’excuse pas mais ça explique.
« Une jeune fille aux cheveux rouges se jette de la grande roue de la fête du printemps. Elle se lève dans la nacelle, elle ne pleure pas, porte la main machinalement à son ventre, comme pour protéger l’enfant, et se jette dans le vide. Elle vole quelques instants. Comme un oiseau. Elle aime la sensation, la trouve trop courte. Elle s’écrase au pied de la grande roue, brise le plancher et quelques ferrures. »
Juliette (suite et fin trop précoce) est un texte court de Sylvain Levey publié dans Quelques pages de la middle class occidentale (Editions Théâtrales).
En condensé, l’auteur nous donne à voir un polar retraçant l’histoire de la disparition d’une adolescente. Deux narrations simultanées nous tiennent en haleine jusqu’au dénouement du drame, où l’on comprend que la jeune fille est morte, en se jetant du haut d’un manège de fête foraine.
D’une part, une histoire au passé : des voix anonymes nous racontent sous forme de six récits ce qu’il s’est passé avant la découverte du drame. L’histoire d’amour de la jeune fille avec un homme plus âgé qu’elle. L’enfant de cet amour qu’elle porte en elle comme un secret. La fuite de son homme. La course vaine qu’elle entreprend pour le retrouver. Son adieu au monde. Son envol du haut d’une grande roue. Et sa chute sur le bitume attirant la foule des curieux.
En alternance avec ces récits, une histoire au présent : un dialogue entre un inspecteur de police et les parents de la jeune fille. On assiste alors au moment où ces derniers comprennent impuissants le drame qui vient de s’abattre sur leur petite famille.
Extraits
« Elle est un peu trop grande, elle a de longs cheveux rouges, elle est maquillée, très maquillée, habillée vulgaire. Nous avons l’habitude de l’appeler la gitane, la manouche, ou encore la madone. La madone aux cheveux rouges. »
Le père – Une photo n’est-ce pas ?
L’homme – Oui monsieur.
La mère – Une photo d’elle quand elle était bébé ?
L’homme – Une photo plus récente si possible.
« Elle s’enferme trois jours dans la chambre de cet hôtel minable à la périphérie de la ville. Elle dort peu, téléphone souvent, regarde des émissions, écoute la radio et fume cigarette après cigarette. Elle attend le retour de son homme, le père de son futur enfant. »
Le père – Comme d’habitude. Elle est comme les chats. Elle revient quand elle a faim. Faut pas lui en vouloir vous savez. Elle n’a pas eu une enfance facile. Ça n’excuse pas mais ça explique.
« Une jeune fille aux cheveux rouges se jette de la grande roue de la fête du printemps. Elle se lève dans la nacelle, elle ne pleure pas, porte la main machinalement à son ventre, comme pour protéger l’enfant, et se jette dans le vide. Elle vole quelques instants. Comme un oiseau. Elle aime la sensation, la trouve trop courte. Elle s’écrase au pied de la grande roue, brise le plancher et quelques ferrures. »
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PIERRE TUAL
Mise en scène et interprétation
Pierre Tual commence par se former au métier de comédien en autodidacte en rencontrant divers artistes lors d’ateliers amateurs, stages, premières créations professionnelles… Il aborde alors le travail de clown et de bouffon (avec Marie Bout, Lory Leshin), de mouvement (avec Claire Perraudeau, Thomas Chopin), d’interprétation (avec Gweltaz Chauviré sur des textes de Garcia Lorca, Genet, Shakespeare…), de théâtre d’objets et de marionnettes (avec Marie Bout, Arnaud Louski-Pane)…
En 2005, il intègre l’Ecole Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette de Charleville-Mézières. Il y apprend pendant trois ans le métier de comédien marionnettiste. Les arts plastiques (avec Jean-Luc Félix, Pascale Blaison, la compagnie brésilienne Theatro Giramundo), le mouvement (avec Claire Heggen et Jo Lacrosse), la voix (avec Alain Zaeppfel), l’interprétation (avec Jean-Christophe Barbaud et Stéphanie Farison), la mise en scène et la dramaturgie (avec Jean-Louis Heckel, Sylvie Baillon et Philippe Minyana). Il travaille avec des artistes comme Bruno Leone, Fabrizio Montecchi (Theatro Giocco Vita), Massimo Schuster (Théâtre de l’Arc en Terre), Gavin Glover (compagnie Faulty Optic), Philippe Genty, Stephen Mottram, Alain Gautré…
Comme comédien et marionnettiste, il joue pour la compagnie Zusvex dans Lettres des Îles Baladar mis en scène par Marie Bout ainsi que lors des Petites Pauses Poétiques. A l’ESNAM, il joue dans un spectacle de Roland Shön, L’homme qui fait le soleil, et dans un spectacle de Philippe Minyana, C’est l’anniversaire de Michèle mais elle a disparu. Il participe également à la dernière création de la compagnie Royal de Luxe, La révolte des mannequins.
Pierre Tual commence par se former au métier de comédien en autodidacte en rencontrant divers artistes lors d’ateliers amateurs, stages, premières créations professionnelles… Il aborde alors le travail de clown et de bouffon (avec Marie Bout, Lory Leshin), de mouvement (avec Claire Perraudeau, Thomas Chopin), d’interprétation (avec Gweltaz Chauviré sur des textes de Garcia Lorca, Genet, Shakespeare…), de théâtre d’objets et de marionnettes (avec Marie Bout, Arnaud Louski-Pane)…
En 2005, il intègre l’Ecole Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette de Charleville-Mézières. Il y apprend pendant trois ans le métier de comédien marionnettiste. Les arts plastiques (avec Jean-Luc Félix, Pascale Blaison, la compagnie brésilienne Theatro Giramundo), le mouvement (avec Claire Heggen et Jo Lacrosse), la voix (avec Alain Zaeppfel), l’interprétation (avec Jean-Christophe Barbaud et Stéphanie Farison), la mise en scène et la dramaturgie (avec Jean-Louis Heckel, Sylvie Baillon et Philippe Minyana). Il travaille avec des artistes comme Bruno Leone, Fabrizio Montecchi (Theatro Giocco Vita), Massimo Schuster (Théâtre de l’Arc en Terre), Gavin Glover (compagnie Faulty Optic), Philippe Genty, Stephen Mottram, Alain Gautré…
Comme comédien et marionnettiste, il joue pour la compagnie Zusvex dans Lettres des Îles Baladar mis en scène par Marie Bout ainsi que lors des Petites Pauses Poétiques. A l’ESNAM, il joue dans un spectacle de Roland Shön, L’homme qui fait le soleil, et dans un spectacle de Philippe Minyana, C’est l’anniversaire de Michèle mais elle a disparu. Il participe également à la dernière création de la compagnie Royal de Luxe, La révolte des mannequins.
Depuis septembre 2008, il s’est engagé à suivre un compagnonnage auprès de Sylvie Baillon, au cours duquel il travaille sur ses projets personnels et participe aux différents projets de la compagnie Ches Panses Vertes (Et cependant, prochaine création de la compagnie, classe marionnettes au CRR d’Amiens, interventions pédagogiques en milieu scolaire…)
Par ailleurs, il est actuellement interprète dans plusieurs spectacles : Capharnaüm (m.e.s. Alain Gautré), Signaux (m.e.s. Yngvild Aspeli), Je suis ce que je vois (m.e.s. Polina Borisova), Sept pêchés (compagnie Zusvex), Je suis ton labyrinthe (m.e.s David Lippe).
Pierre est membre du collectif Le Grand Réservoir.
SYLVAIN LEVEY
Auteur
Sylvain Levey est auteur et comédien.
En tant que comédien, Il joue principalement avec la compagnie Felmur / Gweltaz Chauviré (L’aigle à deux têtes de J. Cocteau, Préparadise Sorry Now de R.W. Fassbinder, III de P. Malone) et avec la compagnie Zusvex / Marie Bout (Lettres des Îles Balladar d’après le texte de J. Prévert).
Auteur, il écrit des textes de théâtre et collabore à différents projets suite à la demande d’artistes ou d’institutions. Il a été auteur associé au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis dans le cadre du projet Chroniques fictions et a participé à l’écriture de l’Extraordinaire tranquillité des choses (Editions Espace 34). Il est intervenu auprès des étudiants de la 7ème promotion de l’ESNAM dans le cadre des soli de deuxième année.
Textes publiés :
- Par les temps qui courent in la scène aux ados vol. 1 (Editions Lansman)
- Ouasmok ? (Editions Théâtrales Jeunesse)
- Juliette (suite et fin trop précoce) (Editions Théâtrales)
- Journal de la middle class occidentale (Editions Théâtrales)
- Ô ciel la procréation est plus aisée que l’éducation (Editions Théâtrales)
- Pour rire pour passer le temps (Editions Théâtrales)
- Petites Pauses Poétiques (Editions Théâtrales)
- Alice pour le moment (Editions Théâtrales-Jeunesse)
Sylvain Levey est auteur et comédien.
En tant que comédien, Il joue principalement avec la compagnie Felmur / Gweltaz Chauviré (L’aigle à deux têtes de J. Cocteau, Préparadise Sorry Now de R.W. Fassbinder, III de P. Malone) et avec la compagnie Zusvex / Marie Bout (Lettres des Îles Balladar d’après le texte de J. Prévert).
Auteur, il écrit des textes de théâtre et collabore à différents projets suite à la demande d’artistes ou d’institutions. Il a été auteur associé au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis dans le cadre du projet Chroniques fictions et a participé à l’écriture de l’Extraordinaire tranquillité des choses (Editions Espace 34). Il est intervenu auprès des étudiants de la 7ème promotion de l’ESNAM dans le cadre des soli de deuxième année.
Textes publiés :
- Par les temps qui courent in la scène aux ados vol. 1 (Editions Lansman)
- Ouasmok ? (Editions Théâtrales Jeunesse)
- Juliette (suite et fin trop précoce) (Editions Théâtrales)
- Journal de la middle class occidentale (Editions Théâtrales)
- Ô ciel la procréation est plus aisée que l’éducation (Editions Théâtrales)
- Pour rire pour passer le temps (Editions Théâtrales)
- Petites Pauses Poétiques (Editions Théâtrales)
- Alice pour le moment (Editions Théâtrales-Jeunesse)
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SEBASTIEN JOANNIEZ
Auteur
Né en 1974, Sébastien Joanniez commence par le théâtre à Lyon où il travaille comme auteur, metteur en scène et comédien au sein de la compagnie Qui d'ailleurs qu'il a fondée en 1997 pour quatre créations originales. Il joue par ailleurs pour d'autres équipes des auteurs comme Jörn Riel, Sam Shepard, Israël Horowitz... Il organise également avec le Théâtre des Clochards Célestes à Lyon un festival de lectures (en 2001 et 2004), "les Aulecquiades", qui invite une vingtaine d'auteurs à lire eux-mêmes leurs textes en public.
Suite au succès de ses premiers romans, il délaisse la scène pour écrire, aidé par les subventions de la Région Rhône-Alpes (2003), du Ministère de la Culture (2004, 2007) et du Centre National du Livre (2005). Sa poésie est publiée aux Editions Sarbacane, ses romans aux Editions du Rouergue, son théâtre aux Editions Espaces 34 et aux Editions Color Gang.
Depuis plusieurs années, il lit à haute voix ses textes et participe à de nombreux projets dans les milieux scolaires (ateliers d’écriture, rencontres...) et artistiques (commandes de pièces de théâtre, collaborations avec des plasticiens, musiciens, cinéastes...). Ses pièces sont actuellement jouées par le Centre Dramatique de l'Océan Indien (La Réunion) en tournée au TJP de Strasbourg et au Théâtre de l'Enche à Marseille, la compagnie Cyclones Production (La Réunion), Nos rêves à l'autre (Tournon), Les Fous de Chaillot (Paris-Cognac), l'Aurore (Bordeaux), ATRE (Lyon)…
Pour la saison 2008-2009, Sébastien Joanniez travaille à l'organisation d'un festival de lectures en Ardèche ("Essayages"- septembre 2008), à l'écriture d'un moyen-métrage, d'un nouveau roman, d'une nouvelle pièce de théâtre, et d'une bande-dessinée. Il est également auteur associé au Théâtre de Clermont l'Hérault, s'installe en résidence au collège du Salagou et sera le poète invité à l'édition 2009 de Poem Express.
Textes publiés :
Poésie aux éditions Sarbacane
- Je fais ce que je peux
- Fred et Fred
- Treizième avenir
Romans aux Editions du Rouergue
- C’est loin d’aller où
- Même les nuages je sais pas d’où ils viennent
Théâtre aux Editions Espace 34 et Color Gang
- Des lambeaux noirs dans l’eau du bain
- Poch, En bas c’est moi, et La nuit l’ordure in Trop tard, c’est bientôt.
Né en 1974, Sébastien Joanniez commence par le théâtre à Lyon où il travaille comme auteur, metteur en scène et comédien au sein de la compagnie Qui d'ailleurs qu'il a fondée en 1997 pour quatre créations originales. Il joue par ailleurs pour d'autres équipes des auteurs comme Jörn Riel, Sam Shepard, Israël Horowitz... Il organise également avec le Théâtre des Clochards Célestes à Lyon un festival de lectures (en 2001 et 2004), "les Aulecquiades", qui invite une vingtaine d'auteurs à lire eux-mêmes leurs textes en public.
Suite au succès de ses premiers romans, il délaisse la scène pour écrire, aidé par les subventions de la Région Rhône-Alpes (2003), du Ministère de la Culture (2004, 2007) et du Centre National du Livre (2005). Sa poésie est publiée aux Editions Sarbacane, ses romans aux Editions du Rouergue, son théâtre aux Editions Espaces 34 et aux Editions Color Gang.
Depuis plusieurs années, il lit à haute voix ses textes et participe à de nombreux projets dans les milieux scolaires (ateliers d’écriture, rencontres...) et artistiques (commandes de pièces de théâtre, collaborations avec des plasticiens, musiciens, cinéastes...). Ses pièces sont actuellement jouées par le Centre Dramatique de l'Océan Indien (La Réunion) en tournée au TJP de Strasbourg et au Théâtre de l'Enche à Marseille, la compagnie Cyclones Production (La Réunion), Nos rêves à l'autre (Tournon), Les Fous de Chaillot (Paris-Cognac), l'Aurore (Bordeaux), ATRE (Lyon)…
Pour la saison 2008-2009, Sébastien Joanniez travaille à l'organisation d'un festival de lectures en Ardèche ("Essayages"- septembre 2008), à l'écriture d'un moyen-métrage, d'un nouveau roman, d'une nouvelle pièce de théâtre, et d'une bande-dessinée. Il est également auteur associé au Théâtre de Clermont l'Hérault, s'installe en résidence au collège du Salagou et sera le poète invité à l'édition 2009 de Poem Express.
Textes publiés :
Poésie aux éditions Sarbacane
- Je fais ce que je peux
- Fred et Fred
- Treizième avenir
Romans aux Editions du Rouergue
- C’est loin d’aller où
- Même les nuages je sais pas d’où ils viennent
Théâtre aux Editions Espace 34 et Color Gang
- Des lambeaux noirs dans l’eau du bain
- Poch, En bas c’est moi, et La nuit l’ordure in Trop tard, c’est bientôt.
SYLVIE BAILLON
Accompagnement artistique
Metteure en scène, Sylvie Baillon est directrice artistique de la compagnie Ches Panses Vertes depuis 1986. Avec sa compagnie, elle crée des spectacles alliant le plus souvent marionnettes et écritures dramatiques contemporaines (la plupart des dernières créations de Ches Panses Vertes résultent de commandes passées auprès d’auteurs d’aujourd’hui).
Elle est par ailleurs membre du conseil pédagogique de l’ESNAM où elle est intervenante régulière et dispense également des formations autour de l’art de la marionnette avec divers partenaires institutionnels comme l’Education Nationale ou la classe d’Art Dramatique du CRR d’Amiens.
Depuis 2008, elle a créé à Amiens avec son équipe un lieu-compagnie, Le Tas de Sable - Ches Panses Vertes, où elle accueille des compagnies en résidence et où elle accompagne de jeunes artistes. C’est dans ce cadre qu’elle suit les projets de Pierre Tual, et plus particulièrement "Naufrages", sur lequel elle intervient comme regard critique.
Metteure en scène, Sylvie Baillon est directrice artistique de la compagnie Ches Panses Vertes depuis 1986. Avec sa compagnie, elle crée des spectacles alliant le plus souvent marionnettes et écritures dramatiques contemporaines (la plupart des dernières créations de Ches Panses Vertes résultent de commandes passées auprès d’auteurs d’aujourd’hui).
Elle est par ailleurs membre du conseil pédagogique de l’ESNAM où elle est intervenante régulière et dispense également des formations autour de l’art de la marionnette avec divers partenaires institutionnels comme l’Education Nationale ou la classe d’Art Dramatique du CRR d’Amiens.
Depuis 2008, elle a créé à Amiens avec son équipe un lieu-compagnie, Le Tas de Sable - Ches Panses Vertes, où elle accueille des compagnies en résidence et où elle accompagne de jeunes artistes. C’est dans ce cadre qu’elle suit les projets de Pierre Tual, et plus particulièrement "Naufrages", sur lequel elle intervient comme regard critique.
ERIC GOULOUZELLE
Accompagnement artistique
Marionnettiste, comédien, scénographe, Eric Goulouzelle rejoint la compagnie Ches Panses Vertes en 1981.
Il conçoit la plupart des marionnettes de la compagnie pour laquelle il est aussi interprète, soit une vingtaine de spectacles dont : Es (1986), Dieu est absent des champs de bataille (1990), Madame t’es vieille (1996), Drames Brefs 2 (2002), Féminins/Masculins (2004), Un Don Quichotte (2003), Les Retours de Don Quichotte (2006).
Il travaille avec d’autres compagnies : Théâtre 80 (Théâtromaton et Le Marchand de Venise), Issue de secours (Les Guerriers), La Chrysalide (Mamie Ouate en Papôasie et La secrète obscénité de tous les jours) et le Théâtre Inutile (Lettre à un ami allemand, Du lundi naît mardi, Vertige et météo).
Actuellement, Eric Goulouzelle tourne avec la nouvelle création jeune public de la compagnie Ches Panses Vertes, Léon, Li, Louis, ainsi qu’avec le spectacle Tarzan in the Garden.
Marionnettiste, comédien, scénographe, Eric Goulouzelle rejoint la compagnie Ches Panses Vertes en 1981.
Il conçoit la plupart des marionnettes de la compagnie pour laquelle il est aussi interprète, soit une vingtaine de spectacles dont : Es (1986), Dieu est absent des champs de bataille (1990), Madame t’es vieille (1996), Drames Brefs 2 (2002), Féminins/Masculins (2004), Un Don Quichotte (2003), Les Retours de Don Quichotte (2006).
Il travaille avec d’autres compagnies : Théâtre 80 (Théâtromaton et Le Marchand de Venise), Issue de secours (Les Guerriers), La Chrysalide (Mamie Ouate en Papôasie et La secrète obscénité de tous les jours) et le Théâtre Inutile (Lettre à un ami allemand, Du lundi naît mardi, Vertige et météo).
Actuellement, Eric Goulouzelle tourne avec la nouvelle création jeune public de la compagnie Ches Panses Vertes, Léon, Li, Louis, ainsi qu’avec le spectacle Tarzan in the Garden.
YNGVILD ASPELI
Création des marionnettes
Yngvild Aspeli est comédienne marionnettiste. En 2002, elle obtient en Norvège son baccalauréat musique, danse et art dramatique. Puis un an plus tard, ell obtient un diplôme de couture. Entre 2003 et 2005, elle pratique le théâtre à l’Ecole Internationale de Théâtre Jacques Lecoq. Puis elle intègre la 7ème promotion de l’Ecole Supérieure Nationale des Arts de la Marionnette de Charleville-Mézières. Elle y obtient son diplôme en 2008 avec les félicitations du Jury.
Yngvild est créatrice et interprète pour différentes compagnies (Jammy Voo Theatre Compagny, la Cie Ches Panses Vertes, Alain Gautré et l'Institut International de la Marionnette) et mène ses propres projets entre la France et la Norvège ("Signaux", "Allume !"...)
Yngvild est créatrice et interprète pour différentes compagnies (Jammy Voo Theatre Compagny, la Cie Ches Panses Vertes, Alain Gautré et l'Institut International de la Marionnette) et mène ses propres projets entre la France et la Norvège ("Signaux", "Allume !"...)
Yngvild Aspeli est membre du collectif Le Grand Réservoir.
MAITE MARTIN
Scénographie
Plasticienne, scénographe et constructrice de marionnettes, Maité Martin se forme à l’Ecole Supérieure d’Arts de Brest et à l’INFA Créar de Nogent sur Marne.
Elle travaille principalement depuis quelques années avec Serge Boulier et le Bouffou Théâtre, en fabricant notamment marionnettes et accessoires du spectacle Le manteau. Plus récemment, elle a travaillé auprès du marionnettiste Frédéric Bargy sur sa dernière création Othello, j’aurai ta peau.
Elle conçoit et réalise également des scénographies événementielles pour des festivals (Festival du film court de Brest, Festival Méliscènes à Auray).
Elle travaille actuellement sur la prochaine création de Serge Boulier, ainsi que sur celle d’Achille Grimaud (compagnie Mornifle).
Plasticienne, scénographe et constructrice de marionnettes, Maité Martin se forme à l’Ecole Supérieure d’Arts de Brest et à l’INFA Créar de Nogent sur Marne.
Elle travaille principalement depuis quelques années avec Serge Boulier et le Bouffou Théâtre, en fabricant notamment marionnettes et accessoires du spectacle Le manteau. Plus récemment, elle a travaillé auprès du marionnettiste Frédéric Bargy sur sa dernière création Othello, j’aurai ta peau.
Elle conçoit et réalise également des scénographies événementielles pour des festivals (Festival du film court de Brest, Festival Méliscènes à Auray).
Elle travaille actuellement sur la prochaine création de Serge Boulier, ainsi que sur celle d’Achille Grimaud (compagnie Mornifle).
PIERRE BERNERT
Création sonore
Musicien, Pierre Bernert travaille avec plusieurs groupes de rock depuis plusieurs années (Espace Prothèse, Casanova Franckenstein…). Par ailleurs, il crée des spectacles musicaux pour enfants avec la Touk-touk Compagnie ("Bout de Chou le petit train", "la soupe à la grimace"…).
Depuis peu, il travaille sur différents projets de spectacles comme compositeur et créateur d’univers sonores. Ainsi, il a participé aux projets de fin d’études des étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette ("Ici, ailleurs ou autre part"…). Il a également créé les musiques et les décors sonores du spectacle "Capharnaüm", mis en scène par Alain Gautré pour l'Institut International de la Marionnette.
Il travaille actuellement sur l’univers sonore du prochain spectacle de Jean-Louis Heckel et de sa compagnie La Nef, "La grande clameur".
Musicien, Pierre Bernert travaille avec plusieurs groupes de rock depuis plusieurs années (Espace Prothèse, Casanova Franckenstein…). Par ailleurs, il crée des spectacles musicaux pour enfants avec la Touk-touk Compagnie ("Bout de Chou le petit train", "la soupe à la grimace"…).
Depuis peu, il travaille sur différents projets de spectacles comme compositeur et créateur d’univers sonores. Ainsi, il a participé aux projets de fin d’études des étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette ("Ici, ailleurs ou autre part"…). Il a également créé les musiques et les décors sonores du spectacle "Capharnaüm", mis en scène par Alain Gautré pour l'Institut International de la Marionnette.
Il travaille actuellement sur l’univers sonore du prochain spectacle de Jean-Louis Heckel et de sa compagnie La Nef, "La grande clameur".
Pierre Bernert est membre du collectif Le Grand Réservoir.
GUILLAUME HUNOUT
Création lumières
Après avoir suivi une formation de comédien à l’ACTEA à Caen, Guillaume Hunout entre à l’Institut National Supérieur des Arts du Spectacle à Bruxelles pour apprendre la mise en scène et se former aux différents métiers du spectacle vivant (scénographie, costumes, lumières…).
En parallèle de sa formation, il participe à différents projets de spectacles, notamment à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette, comme comédien ("Chut", "Scrtchhh"), comme scénographe ("Signaux") ou comme éclairagiste ("Dans les bras de la mer").
Après avoir suivi une formation de comédien à l’ACTEA à Caen, Guillaume Hunout entre à l’Institut National Supérieur des Arts du Spectacle à Bruxelles pour apprendre la mise en scène et se former aux différents métiers du spectacle vivant (scénographie, costumes, lumières…).
En parallèle de sa formation, il participe à différents projets de spectacles, notamment à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette, comme comédien ("Chut", "Scrtchhh"), comme scénographe ("Signaux") ou comme éclairagiste ("Dans les bras de la mer").
Guillaume Hunout est membre du collectif Le Grand Réservoir.
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